Bandeau général montrant Les Lillas vu du ciel

La Rue de Paris, cœur des Lilas

La rue de Paris est depuis toujours l’artère incontournable qui irrigue tous les quartiers de la ville sur 1,5km.

Au 19ème siècle, le « chemin de Belleville à Romainville » était celui des plaisirs, emprunté par les Parisiens venant s’encanailler au petit bois de Romainville. En 1867, à la naissance des Lilas, il devient le centre névralgique du pouvoir communal puisque la Mairie y aura 3 adresses successives : au 45, puis au 86 et enfin au 96, où la Mairie actuelle est érigée en 1884. De part et d’autre se construisent de beaux bâtiments de style Haussmannien qui cohabitent encore aujourd’hui avec un habitat plus modeste, représentatif de la mixité de la ville.

Eglise, voirie et métro

La vie publique va s’organiser autour de cet axe principal : le commissariat de police, l’octroi, les pompiers, les écoles et même l’église. L’abbé Boyer avait en effet loué le théâtre Weymiller au 90 rue de Paris pour en faire le lieu de culte des Lilasiens, jusqu’à la construction d’une nouvelle église. C’est à l’emplacement de cette première église que l’on percera le boulevard de la Liberté en 1911 pour délester la rue de Paris. A l’embranchement est installé un bassin aux poissons rouges. Aujourd’hui, c’est l’entrée de la station de métro érigée en 1937.

La rue du commerce

La rue de Paris, c’est aussi la rue du commerce. En 1867, on y compte 22 cafés. On y trouve les boulangers, les bouchers, les épiciers dont les étals voisinent avec le barbier, le chausseur, le tailleur, la modiste et même, au 80, les galeries parisiennes. Il y avait aussi le marché, jusqu’à la rue du Pré, avant que ne soit construit le marché couvert en 1980. Aujourd’hui encore, la rue de Paris est très prisée pour ses commerces de proximité.

La rue du XXIème siècle

Les années 2000 ont changé le visage de la rue de Paris dans sa partie centrale, notamment avec les constructions de la ZAC centre ville et ses bâtiments modernes depuis la rue Francine Fromond jusqu’aux abords de la Mairie. Au fil du temps, la rue a souffert d’un engorgement automobile que le réaménagement de la voirie et donc de la circulation a tenté de réduire en 2011.