Sortie des ouvriers de Kalker - bandeau

Industrialisation… désindustrialisation

Dès 1860, l’urbanisation du territoire des Lilas oblige à fermer et remblayer les carrières. Vers 1880, une quarantaine d’entreprises, attirées par les coûts raisonnables des terrains s’installent le long des voies menant à la rue de Paris : des usines de caoutchouc et de celluloïd, le fabriquant d’arôme Patrelle, les établissements Rozière. Des ateliers d’habillement, de travail du bois, de métallurgie s’implantent ainsi que de nombreux ateliers de plus petite taille : fabricants de jouets, d’instruments de musique, producteurs et vendeurs de bière, de cidre, cristalleries, serrureries…

Après 1900, s’installent des laboratoires de produits chimiques ou de médicaments. Dans les années 1920, la ville compte 55 entreprises industrielles dans la métallurgie. Les laboratoires pharmaceutiques Macquaire (Uclaf) s’installent suivis de Ronéo (imprimerie et cartonnerie).

Le déclin industriel de la ville s’enclenche après la seconde Guerre Mondiale. La transformation du tissu économique local s’accélère en même temps que la demande de logements progresse. Les grandes entreprises comme Mapa, Güttermann, Ronéo, Patrelle… délocalisent leur activité.

Le tissu économique des Lilas est aujourd’hui principalement composé de petites entreprises du secteur tertiaire employant souvent moins de 10 salariés. Parmi les entreprises employant plus de 100 salariés la RATP, l’ascensoriste Drieux-Combaluzier ou encore Télédiffusion de France.