Cette année encore, la Ville se mobilise à l’occasion de la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes en mettant en avant les facteurs d’inégalité persistant entre femmes et hommes : campagne de sensibilisation, soirée d’échange et de débat, spectacles culturels… et inauguration du marché nommé Gisèle Halimi.
Le dimanche 12 mars, dans le cadre de sa politique de lutte pour mieux rendre visible les femmes dans l’espace public, la municipalité donnera le nom de Gisèle Halimi au marché des Lilas. Un lieu central de la vie Lilasienne où l’on vient faire ses courses mais aussi se rencontrer, échanger et débattre, comme le fît toute sa vie cette infatigable militante des causes féministes.
Une campagne de sensibilisation
Parce que « L’égalité, c’est pas gagné ! », une nouvelle campagne de sensibilisation s’affiche sur les murs de la ville : elle met en évidence, avec ironie, des facteurs d’inégalité entre hommes et femmes qui demeurent bien présents aujourd’hui.
Le 8 mars, à l’espace culturel d’Anglemont, une soirée d’échange questionnera les injonctions liées au genre et à la sexualité, avec Elvire Duvelle-Charles (journaliste et réalisatrice, créatrice du compte Instagram « Clit Révolution »), Tal Madesta (journaliste et militant féministe) et Emmanuelle Josse (co-fondatrice de "La Déferlante"). Le débat sera animé par le centre Hubertine Auclert.
Des interventions au lycée
Le Kiosque, dans la continuité des nombreuses actions qu’il mène tout au long de l’année, interviendra au lycée pour décrypter, avec les élèves, ce que l’on attend d’un homme et d’une femme. Les conseillères jeunesse seront aussi présentes le jeudi 9 mars entre 11h30 et 13h pour une animation intitulée « Quand je me promène dans la rue », qui met en évidence les difficultés rencontrées par les jeunes filles dans l’espace public. Enfin, une exposition sur le virilisme est visible au Kiosque jusqu’au 17 mars. Le film Girlfight sera également projeté à l’espace Louise-Michel pour les adhérent·es du service jeunesse, le 8 mars à 16h.
La culture aussi
Trois spectacles qui traitent des inégalités entre les femmes et les hommes sont programmés au Garde-Chasse : Le syndrome du banc de touche (24 mars à 20h30), Nique le fatalité, récit initiatique de la construction d’une jeune femme, avec en creux, la protection et le regard de Gisèle Halimi (30 mars à 20h30) et Je Hurle (20 avril à 20h30).