Quand
1ère partie > FāSL – Nivine Kallas
Dans FāSL, la chorégraphe libanaise Nivine Kallas explore les liens entre langue arabe et mouvement, en développant un vocabulaire chorégraphique inspiré des signes diacritiques, ces marqueurs de vocalisation qui transforment le sens d’un mot sans en modifier l’écriture. Chaque signe devient un geste, chaque accent, une dynamique.
À partir des rythmes et des inflexions propres à la langue arabe, Nivine Kallas explore les zones de tension et d’écho entre parole, corps et transformation. Sa recherche s’ancre plus précisément dans les signes diacritiques, ces marqueurs subtils qui orientent la vocalisation et peuvent modifier le sens des mots. Le terme FāSL, qui donne son titre à la pièce, qui signifie se détacher ou prendre une décision radicale, en est une parfaite illustration : selon son accentuation, il peut signifier « séparer », « tisser », « chapitre » ou « saison ». Seule sur scène, un casque sur les oreilles, la danseuse s’appuie sur cette matière littéraire et sonore pour traduire des émotions intimes, faisant naître une chorégraphie singulière où chaque geste porte un sens, chaque souffle marque un rythme. FāSL prend la forme d’une partition vivante, nourrie par l’improvisation, dans laquelle le corps devient un espace de traduction, de négociation, de silence.
Concept, Chorégraphie et performance : Nivine kallas
Œil extérieur : Mounzer Baalbaki
Réalisation Visuel : Joe el Hajj
Directeur de projet : Christelle Fares
Conception d’affiche : Karim Farah
Photo : Vicken Avakian
Avec le soutien de Charleroi danse, centre chorégraphique de Wallonie – Bruxelles, UNESCO Beyrouth, l’Organisation Internationale de La Francophonie, l’institut Français du Liban
2e partie > DANSE(S) 2 – FICEP
Le Ficep (Forum des instituts culturels étrangers à Paris) pour la deuxième année consécutive s’engage, via la vidéo, dans cet art vivant qu’est la danse. Grâce à la sélection faite par 9 professionnel·les du monde entier, ce commissariat international dévoile une thématique très forte : l’humain dans une lutte permanente.
Les spectateur·rices sont invité·es à observer, à travers l’écran, l’être humain pris dans un constant surpassement. Quelque soit l’esthétique des films, la puissance du corps humain se révèle dans de multiples circonstances. Dans son surgissement, son enfermement, son souvenir, son identité, son passé, sa lutte, son silence, sa réalité, sa rébellion et dans sa quiétude. Chaque film est un univers singulier de chorégraphe, réalisateur·rice et danseur·euse. Ensemble, ce panorama crée une unique possibilité de regarder le monde à travers différentes cultures et rapport aux corps.
Réalisation : Alexandre Iseli, Derek Pedros, Rocio Dominguez
Interprètes : Lauren McGonagle, Anja Nicholson, Ben Sullivan
Musique : Oscar Mascareñas
Dramaturge : Javier Cuevas
Assistant chorégraphe : Rocío Dominguez
Production : Greta Bourke
Communication : Noelia Ruiz
Coordination : Clodagh McCann
Espoir | LET THE BODY SPEAK:
Interprète Dolgikh Olena
En collaboration avec l’Institut Culturel Italien de Paris et l’Accademia Nazionale di Danza, le Centre Culturel de Taïwan à Paris, le Centre Culturel Hellénique et l’Athens Video Dance Project, le Centre Culturel Irlandais et le Dublin Dance Festival, l’Institut Ukrainien et l’Ukrainian Contemporary Dance Platform, la Délégation générale du Québec à Paris et la Mandoline Hybride, Le Bicolore – La Maison du Danemark et et DANSEFILM Danemark, l’Institut Polonais de Paris et le Polski Teatr Tańca/Polish Dance Theatre, l’Ambassade d’Estonie à Paris
Tarifs soirée de 7 à 14 euros
en partenariat avec le Festival des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis
>> Billetterie en ligne (à venir)