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La ville des Lilas est née de la fête, des bals champêtres, des bars et des guinguettes qui ont attiré les premiers habitants.
Naguère, chaque événement était prétexte à célébration en grande pompe, avec fanfares, banquet, discours, feux d’artifice, et bien sûr bal, comme pour la remise des prix aux élèves des écoles communales ou le couronnement de la Rosière (une jeune fille particulièrement vertueuse et méritante était couronnée chaque année).
La fête du pays, héritée des traditions de Romainville, avait lieu pendant trois semaines au mois de mai au Rond-Point du Tapis Vert.
La ville des Lilas s’est d’ailleurs dotée d’une salle des fêtes, qui restera longtemps la plus belle et la plus grande de toute la région. On y donnait banquets et soirées dansantes dès que l’occasion se présentait. Chaque profession fêtait ainsi dignement son saint patron : Sainte Barbe (4 décembre) pour les pompiers, ou encore Sainte Cécile pour les musiciens et les fanfares forts nombreuses à l’époque.
C’est parfois aussi l’occasion de récolter des fonds lors de galas de bienfaisance comme pour la catastrophe de Courrières en pays minier ou pour aider les familles endeuillées et les soldats blessés de retour de la guerre.
Aujourd’hui les grandes fêtes d’antan n’ont plus lieu. Elles ont été remplacées par des manifestations culturelles locales ou nationales qui rassemblent une grande partie de la population, comme Lil’Art, la fête de la musique ou la nuit blanche.