Verdure de la Villa Chassagnolle - bandeau

Dans le secret des passages

Ils sont l’une des richesses des Lilas, une originalité qui confère à la ville son esprit « village ».

D’abord viticole et maraîchère, La commune a vu s’installer à la fin du XIXème siècle, dans les passages et au fond des cours, de petites entreprises artisanales et industrielles de jouets, de celluloïd ou de caoutchouc. Elles employaient bon nombre d’ouvriers parisiens qui ont voulu loger leurs familles près de leur travail pour éviter les loyers parisiens. Les propriétaires agricoles ont ainsi vendu leurs parcelles et de petites maisons ont poussé, côte à côte, alignées le long des passages. Des maisons aujourd’hui très recherchées…de nouveau par les Parisiens.

De nos jours, il reste 9 passages où le piéton est roi. En contrebas du cimetière, le passage de la Fontaine Saint-Pierre rappelle l’un des premiers sites connus de l’ancien bois de Romainville. Des passages Bellevue ou des Panoramas, on peut admirer la plaine de Noisy. Certains sont vraiment très étroits, comme le passage des Lilas, large de seulement 80cm à son entrée au 36 rue de Romainville. A proximité, le passage Félix Houdart a pris le nom du propriétaire de vastes chais en 1886. A quelques pas, on appréciera la confidentialité des passages Ponsard et des Sablons. Près du dépôt RATP, c’est le passage Floréal. Et, en centre-ville, le passage de l’Hortensia relie dans le calme la rue de Paris au bd de la Liberté.

Impasses et villas

D’anciens passages ou villas sont devenus des impasses. La villa Chassagnolle, la villa Eve Hubert ou la villa des Bruyères font partie des endroits les plus charmants de la ville. Egalement accessibles, ce sont l’impasse du Bois au 59 bd Eugène Decros et l’impasse des Villegranges au sud. Closes d’une porte ce sont l’impasse Weymiller derrière la Poste, l’impasse Pelletier à côté du Théâtre et les impasses Marius et Lecomte aux 32 et 54 rue de Romainville.